Gillio Maxime

 




Les disparus de l'A16

 






Triste publicité pour la commune de Saint-Folquin, deux hommes et une femme ont disparu sur l'auroute A 16, aux abords du village. Trois disparitions inexpliquées survenues à quelques mois d'intervalle... Alors que la police piétine, la veuve d'un des disparus demande à Virginia Valmain de faire sa propre enquête. Quand la célèbre détective privée dunkerquoise, connue pour son franc-parler et ses mauvaises manières, débarque à Saint-Folquin avec son équipe de choc, les événements s'accélèrent. Attention aux éclaboussures, Virginia ne porte pas de gants !

Maxime Gillio, "Il ouvrit la porte et entra » directement dans la cour des Grands.
Et il a sans doute suivi une des pensées de l'un d'entre eux : « Un livre est une croisade perdue d'avance, mais la griserie de l'engagement, les transes de l'écriture, le feu du vouloir sont des drogues fortes auxquelles on s'abandonne sans se soucier de leurs conséquences » pour nous offrir cet ovni littéraire des Disparus de L'A16.

« Il faut beaucoup de talent pour faire rire avec des mots. Mais il faut du génie pour amuser avec des points de suspension... »
« Et Chose paradoxale: c'est avec les gens intelligents qu'on déconne le mieux. »
Et le moins que l'on puisse dire des Disparus de l'A16, c'est qu'il s'y colle parfaitement tant c'est jubilatoire, inventif, décapant...

Mais c'est avant tout un Polar avec son héroïne sexy (et co-auteure également) Virginia Valmain qui « a un regard qui ferait sauter les boutons de braguette comme des balles de mitrailleuse si la fermeture Eclair n'avait pas été inventée »

- Hé! Qui ose parler de moi comme ça ? Je sens ma main qui me démange.
- Heu! ?? Madame Valmain!?? Mais je suis en plein milieu de ma chronique des disparus de l'A16. Vous ne pouvez pas intervenir comme çà ! On n' est pas dans un de vos romans...Aie !!!
- C'est Mademoiselle et tu vas me causer meilleur
- Oui, oui, pardon Mademoiselle.
« Je m'en vais réfléchir à ce que vient de me balancer cette franche femelle et tourner ma plume sept fois dans l'encre de mes désirs avant d'élaborer un caractère du beau sexe. »
-Si vous voulez, je peux parler de votre barbu ? Aieeeeeeee !!!! Loin de moi de faire une blague douteuse, Mademoiselle, on est sur un site sérieux ici ! Si si, je vous assure. Je voulais juste parler de votre acolyte Maxime Gillio. (Pour cette blague il faut voir Maxime Gillio en photo sinon tant pis pour vous.)
Celui qui narre dans un style audacieux vos aventures et dresse un portrait des plus pittoresques de vos associés Mère-Grand, Lao Tseu...tout en gardant un suspense constant à cette intrigue qui tient la route.

Les Disparus de l'A16 est un bel hommage à Frédéric Dard (ainsi que Patrice Dard à qui j'ai volé quelques citations pour cette chronique) mais aussi à l'esprit des Nuls, de Michel Audiard. Amateurs de bons mots et de polars bien ficelés, jetez-vous sur ce roman en attendant la suite de ces aventures car comme dirait Virginia Valmain « On ne va pas attendre jusqu'à la saint Trou de Balle, quand même ! » Pour avoir la suite de cette saga.


Toutes les citations entre guillemets sont de Frédéric Dard et de Patrice Dard.

Parution novembre 2009, Éditions Ravet Anceau
Parution février 2016, éditions J'ai Lu

 

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