Marchand Stéphane






Maelström

 

 

 




Résumé éditeur :
« Je suis venu vous dire que vous allez mourir… Signé : Le Maestro » Cette inscription tracée en lettres de sang sur le mur de son salon bouleverse Harold Irving, un écrivain dont la vie part en lambeaux. Un Maestro qui semble le connaître mieux qu'il ne se connaît lui même et qui le piège dans sa toile machiavélique. Comment échapper à un serial killer qui a tout planifié, tout anticipé et qui semble avoir les moyens de tout faire sauter ? Alors que les morts s'accumulent, tous horriblement torturés, Dexter Gordon, un agent du FBI et Franny Chopman, un médecin légiste, pris tous deux dans le même inexorable maelström où se débat Harold, vont tenter de s'unir, au risque de se détruire. Pour mettre fin à ces meurtres et sauver leur peau, Harold et ses compagnons iront-ils jusqu'à exhumer les terribles secrets de leur passé ?

 

Taylor : Totalybrune:
Une chose est sure : quand vous ouvrez Maelstrom, il vous aspire. Allez, encore un chapitre, et encore un et encore un. Du coup, vous éteignez la lumière à une heure indécente.

Bref tout va très vite dans ce roman. Peut être trop à certains moments. Un fou décide de réunir trois personnes pour tenter de découvrir pourquoi il fait tout ça. Quel est leur point commun ? Très vite le mobile nous entraine dans le passé de l'un d'entre eux, puis dans le passé d'un deuxième. Puis tout s'enchaine. Il est très difficile de résister à cette avalanche de rebondissements, d'informations, d'indices.

Le lecteur est assommé mais les héros aussi. Seulement le Maestro ne nous laisse pas de break.

Les rebondissements s'enchainent jusqu'à la toute dernière page. Pendant toute la lecture, j'ai quand même eu un léger sentiment de malaise. La cruauté du Maestro n'a d'égale que sa folie. Tout ce qu'il fait subir à ses victimes est impitoyable, la violence est parfois gratuite, parfois compréhensible.
Mais on ne ressort pas indifférent de ce livre.
Malouuh :
Alors...certes ce n'est pas un thriller dont je me souviendrai longtemps, et oui beaucoup de choses m'ont dérangées:
-tout s'enchaîne trop vite, les événements sont bombardés les uns à la suite des autres sans qu'on ait pu digérer les précédents. Au vu de la quatrième de couverture, avec ce Maëstro fou au commande d'un jeu macabre, je m'attendais à une atmosphère de paranoïa et de peur. J'aurais apprécié une ambiance pesante et menaçante plus marquée, ce que j'aime dans ce genre de roman. Or je n'ai rien trouvé de tel dans Maëlstrom, où tout avance trop vite pour laisser le temps d'implanter un quelconque climat !
-les descriptions de certaines scènes de violence et de sexe manquent franchement de subtilité (à mon goût en tout cas).
-la fin est sans réelle surprise, et surtout annoncée bien trop tôt ! Même si une révélation finale est faite dans les derniers paragraphes, elle n'a pas rattrapé mon sentiment d'être restée sur ma faim.

Et pourtant...Je reconnais une chose très positive à ce roman: c'est un véritable "page-turner" ! Avec lui j'ai connu le syndrome du "allez, encore un chapitre", d'autant que ceux-ci sont très courts. Et surtout, le début est très très accrocheur, lorsqu'on découvre ce fameux Maëstro et le "jeu" diabolique qu'il a mis en place.

En résumé, je reste un peu indécise quant à savoir si j'ai aimé ou pas. Je sais en tout cas qu'il s'est révélé en dessous de mes attentes, tant la quatrième de couverture m'avait titillée. Mais en tout cas je ne regrette pas ma lecture, et l'écriture de Stéphane Marchand me paraît assez prometteuse pour tenter au moins un de ses prochains romans si l'occasion se présente, histoire de me faire une idée définitive !
Sofihm - Les bonheurs de Sophie :
Tout commence bien avec ce thriller: un pitch alléchant, une couverture inquiétante, et un premier chapitre qui donne le ton. Arrivent ensuite le méchant qui est très méchant, moche de surcroît, et des meurtres bien horribles sur des hommes apparemment choisis dans un but précis et à qui on ne laisse aucune chance. Le tueur, qui se fait appeler Le Maestro,(admirateur de Louis Armstrong), choisit également un flic, un écrivain à la petite semaine et une légiste. Eux ont pour défi de tenter de l'arrêter et pour ce faire, il les met sur sa piste, à coups d'indices laissés sur les cadavres. Bref, ça démarre sur les chapeaux de roues, on devine très vite une vengeance dont on n'a ni les tenants ni les aboutissants et on a hâte de savoir de quoi il retourne. Malheureusement, la suite ne tient pas ses promesses. Le rythme s'essouffle, les personnages sont trop caricaturaux et les nombreuses invraisemblances rendent la lecture nettement moins palpitante. Viennent s'ajouter à cela des scènes de sexe qui n'apportent rien à l'histoire et une fin qui m'a légèrement agacée.

Un avis mitigé donc pour un livre pas mauvais tout de même; Dommage car ce Maestro avait tout pour faire craquer l'amatrice de gros méchants bien frappés que je suis.
Auryn :
Je rejoins l'avis des copines.

Une très bonne idée de départ : un tueur en série qui choisi lui-même les personnes qui vont le traquer.
Un polar qui m'a rappelé par moment le style de Chattam dans la trilogie du mal. Un tueur vraiment sadique et des enquêteurs qui vont découvrir petit à petit le pourquoi de tout ceci. Mais il m'a manqué quelque chose. Le petit truc en plus qui fait que l'on est scotché du début à la fin du bouquin. J'ai trouvé certains passages ennuyants, ou alors sans intérêt.

Une lecture un peu mitigée pour moi également. Mais si l'auteur est comme le vin et se bonifie avec le temps, alors il pourrait bien faire partie du cercle d'auteurs comme Chattam, Thilliez et cie.
Maelström, parution avril 2011. Éditions Flammarion
Parution mais 2012, éditions J'ai lu
 Du même auteur : Biographie, chronique, interview


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