Bienvenue au motel des pins perdus
Résumé Editeur :
On meurt tous un jour… pas forcément dès le premier chapitre! C’est pourtant ce qui arrive à Henny. Mais elle se refuse à quitter notre monde sans avoir accompli une dernière tâche : retrouver, réconcilier et rendre heureux ses anciens amis.
Drôle, farfelue et émouvante, Henny est l’amie qu’on rêve d’avoir à ses côtés… vivante de préférence!
J’avais beaucoup entendu parler de Katarina Bivald lors de la sortie de son roman La bibliothèque des coeurs cabossés. Lorsque l’occasion de lire son dernier roman s’est présentée alors que je venais de terminer un roman bien noir, je me suis dit que c’était le moment de découvrir cette autrice.
J’ai donc commencé ma lecture très enthousiaste et le style de Katarina Bivald m’a tout de suite séduite. J’ai adoré faire la connaissance des différents personnages qu’elle nous présente, même si on un peu l’impression d’arriver en plein milieu de leurs vies.
Quant au personnage principal, Henny, on assiste à sa mort dès les premières pages, mais c’est pourtant elle qui va être notre narratrice tout du long. Une alternance de passages entre présent et flashback qui vont nous permettre de mieux comprendre les personnages et surtout de les apprécier à leur juste valeur.
Pourtant, au bout d’une bonne centaine de pages (le roman en compte 576), je ne savais plus du tout où j’allais, une impression de tourner un peu en rond, de ne pas aller au bout des personnages.
Et puis, au fur et à mesure que de nouveaux évènements prenaient place dans le présent et que les flashback s’enchaînaient, j’ai repris plaisir à découvrir la vie d’Henny et de ses amis.
Il y a de jolis moments de tendresse, d’amour, d’humour, mais aussi quelques passages plus tristes… On a aussi particulièrement envie de dire leurs quatre vérités aux habitants de Pine Creek qui sont, pour certains, particulièrement imbuvables et obtus.
J’ai également beaucoup aimé ce motel des pins perdus, un personnage à part entière. Il s’agit d’un endroit où les gens arrivent un peu par hasard mais ils finissent par trouver leur juste place ; il y règne un bel esprit d’ouverture sans jugement.
Donc voilà une lecture en demi-teinte, faite de hauts et de bas et qui, à mon humble avis, aurait mérité d’être plus courte pour me passionner du début à la fin.
Bienvenue au motel des pins perdus - Parution février 2019, éditions Denoël
Parution janvier 2020, éditions J'ai Lu
Traduction : Lucas Messmer
Du même auteur : Biographie, chronique, interview