Jenny Rogneby

 

 

Jenny Rogneby

 


A l’occasion des Quais du Polar 2017, l’équipe de Plume Libre est allée à la rencontre de l’auteure suédoise Jenny Rogneby dont le deuxième volet des aventures de son héroïne, Leona, La fin justifie les moyens, vient de sortir aux Presses de la cité. Le premier, Leona, Les dés sont jetés est disponible aux éditions Pocket et Presses de la cité.

Née en 1974 en Éthiopie, la Suédoise Jenny Rogneby a étudié la criminologie à Stockholm. D'abord musicienne, elle a ensuite travaillé 7 ans à la police de Stockholm avant de se lancer avec succès dans l'écriture en concevant le personnage de Leona.

Quand elle a commencé à écrire sur Leona, sa première ambition était déjà de venir au bout de son premier livre. Et puis avec le succès de son roman, elle est partie sur une trilogie. Mais au fur et à mesure qu’elle écrit, de nouvelles idées lui viennent, donc, pour l’instant, le personnage de Leona va continuer tant qu’elle aura des histoires à raconter avec elle. Le troisième opus sort d’ailleurs en Suède cet été.

Leona - Les dés sont jetés - Jenny Rogneby Leona - La fin justifie les moyens - Jenny Rogneby 

 

Elle a sciemment utilisée une femme comme personnage principal afin de plus marquer les esprits. Si Leona avait été un homme, ses actes auraient pu être perçus de manière plus « banalisés », car on ne s’attend pas forcément à une telle attitude venant d’une femme.
Elle a d’ailleurs participé à une conférence le vendredi dont le thème était : « Femmes victimes, femmes bourreaux : que nous disent ces protagonistes féminins ? »

Quand on lui fait remarquer que Leona a un petit côté Dexter dans sa manière de percevoir ses émotions et d’interagir avec les autres, elle nous répond que c’est une des premières fois qu’on lui en fait la remarque. Il faut dire que les deux personnages sont quand même très éloignés l’un de l’autre.

Elle est ravie de participer aux Quais du Polar, un festival où les lecteurs sont très curieux et posent beaucoup de questions sur ses écrits tout comme le public allemand d’ailleurs. Les suédois sont beaucoup plus réservés quand ils viennent à sa rencontre et se contentent de lui demander de quoi parlent ses livres sans rentrer dans le détail.


Un grand merci à Anne Berthélémy des Presses de la cité de nous avoir offert l’opportunité de cette rencontre et un grand merci à Jenny Rogneby pour sa disponibilité et sa gentillesse. Sans oublier, Thierry, pour ses talents de traducteur.

 


 
 

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