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La conjuration primitive - Maxime Chattam




La conjuration primitive

 

 
 
 
 
 
 

La conjuration primitive - Maxime ChattamRésumé Editeur :
Et si seul le Mal pouvait combattre le Mal ?
Une véritable épidémie de meurtres ravage la France.
Plus que des rituels, les scènes de crimes sont un langage.
Et les morts semblent se répondre d’un endroit à l’autre.
Plusieurs tueurs sont-ils à l’œuvre ? Se connaissent-ils ?
Et si c’était un jeu ?
Mais très vite, l’hexagone ne leur suffit plus : L’Europe entière devient l’enjeu de leur monstrueuse compétition.
Pour essayer de mettre fin à cette escalade dans l’horreur, une brigade de gendarmerie pas tout à fait comme les autres et un célèbre profiler, appelé en renfort pour tenter de comprendre.


A la lecture de certains livres on se prend une bonne claque. Pour La conjuration primitive, j’ai reçu un énorme coup de poing dans le ventre qui vous vide entièrement d’air et vous laisse un moment sans aucun souffle.
La raison ? Un déferlement de violence qui ne s’arrête pas tout au long des 459 pages qui composent ce roman. Une violence nécessaire ? Je ne saurais le dire mais une violence par moment insoutenable surtout si l’on se met à penser que l’Homme est capable de ce genre de choses.
Une ambiance qui monte crescendo pour devenir presque irrespirable, on voudrait poser le livre mais c’est presque impossible tant on veut savoir si enfin l’équipe en place va pouvoir mettre un terme à toutes ces horreurs !

Maxime Chattam aime les livres qui mettent à mal ses lecteurs. Il les plonge dans la noirceur absolue avec pour seule petite lueur des personnages qui nous aident à ne pas craquer. Si j’ai eu un peu de mal à m’attacher à Alexis Timée, j’ai tout de suite adoré Ludivine Vancker, jeune femme volontaire qui n’avait pas la moindre idée de ce qui allait lui tomber dessus, c’est elle la lueur qui m’aidait à garder un minimum d’espoir. Les autres personnages sont intéressants même si certains mériteraient d’être un peu plus développés. Peut-être que ce sera le cas dans le deuxième tome de cette trilogie (La patience du Diable).

Sans pouvoir dire que ce roman est un coup de cœur (scènes inutiles et quelques longueurs), je dois dire que j’ai été incapable de poser ce roman, le final est juste hallucinant et totalement inattendu.
Il n’y a rien à dire si ce n’est que Chattam fait partie des auteurs qui ont un réel talent : arriver à captiver le lecteur avec des histoires aussi ignobles, j’appelle ça du talent …(ou alors des lecteurs fous c’est possible aussi :) )


La conjuration primitive, parution mai 2013, éditions Albin Michel.
Parution novembre 2014, éditions Pocket

 Du même auteur : Biographie, chronique, interview

 

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