Debois & Poupard

Jack l'éventreur - Debois & Poupard


Jack l'éventreur
vol.1 Les liens du sang

Jack l'éventreur - Debois & Poupard

Résumé Editeur :

Londres 1888. Le Mal s’abat sur la capitale européenne, un monstre sanguinaire tue et dépèce des prostituées dans les bas-fonds de Whitechapel, on le surnomme Jack l’Éventreur. À Scotland Yard, l’inspecteur Frederick Abberline et son équipe mènent l’enquête. Entre lettres anonymes, dénonciations calomnieuses, milices qui font la loi et le peu d’indices qu’il recueille au fil de ses virées nocturnes, le commissaire s’égare… D’autant qu’il est secoué par les démons de son passé trouble. George Godley, son assistant, s’interroge sur son supérieur. D’inquiétantes coïncidences l’amènent à penser qu’Abberline est lié à tous ces meurtres… Tous les deux sont-ils prêts à découvrir l’insoutenable vérité ?

Waouh, il fallait oser s’attaquer à un monument comme la sordide histoire de Jack L’éventreur, tout a pourtant été dit et redit, il fallait donc aborder l’histoire d'une façon originale et, de ce côté-là, le pari est parfaitement réussi.
François Debois aborde le récit du point de vue de Frederick Abberline, inspecteur en charge de l’affaire des meurtres de Whitechapel. Dans un journal, découvert 25 ans après sa mort, par un homme venu s’abriter dans une maison abandonnée, le célèbre policier s’accuse d’être Jack L’Eventreur…

Les évènements survenus à cette époque vont se dérouler devant nos yeux, l’ambiance moite et sale des quartiers pauvres du Londres des années victoriennes nous colle à la peau, la frayeur inspirée par ces crimes s’insinue jusqu’au plus profond de nous, on a presque peur de ce que la page suivante va nous révéler. Le tout accentué par des illustrations d’un très grand réalisme, mises en valeur par une colorisation sobre et sombre qui retranscrivent à la perfection la différence qu’il pouvait y avoir entre les différentes classes sociales. Les expressions du visage sont parfaites, certaines planches sont de véritables petit bijoux.
L’enquête piétine, les petites manigances politiques n’aident pas la police, le doute plane sur chaque personnage, sans oublier cette révélation trouvée dans le journal «Moi, Frederick Abberline... Je suis Jack L'Éventreur. ».

Un premier tome d’une très grande qualité narrative et graphique, une histoire passionnante et une fin qui nous laisse sur des charbons ardents. François Debois m'avait enthousiasmée avec les deux volets de la série Ash, il a de nouveau réussi, Les liens du sang est un énorme coup de cœur !!


Scénariste : Debois
Dessinateur : Poupard
Coloriste : Lopez

Jack l'éventreur, vol 1 : Les liens du sang, parution mai 2012 – Editions Soleil Productions - Collection 1800

 Du même auteur Debois : Biographie, chronique, interview
 Du même illustrateur Poupard : Biographie, chronique, interview
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