Thorn

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Avril 2019

 

 
 
Thorn
 
 

 

Bonjour Thorn, afin de mieux vous connaitre, pourriez-vous nous en dire un peu plus sur vous et sur votre parcours ?
    Bonjour ! Mon parcours est un peu chaotique : petite, je voulais faire de l'illustration, mais après le bac, j'ai fait des études de communication visuelle "au cas où" (publicité, logo, packaging...), pour finalement sortir de l'école en me disant que non, je voulais faire de l'illustration.
Forte de cette irréductible volonté, j'ai préparé un joli petit dossier qui s'est fait refuser par  toutes les maisons d'édition. En attendant de progresser un peu, je me suis lancée dans la mise en couleur de bandes dessinées, et une quinzaine d'années plus tard, je me suis souvenue que je voulais faire de l'illustration.
On en est à peu près là.


Le dessin a-t-il toujours été une passion ?
    Oui ! Et plus précisément le dessin d'illustration. Petite, puis adolescente, j'écrivais des histoires (que je ne ferais pas lire aujourd'hui, même à mon pire ennemi), et je passais des heures et des heures et des heures à illustrer tout ça au crayon à papier. Sortir du noir et blanc ne me venait même pas à l'idée ! J'ai appris sur le tas, quand je me suis lancée dans la mise en couleur pour la bande dessinée, et ça m'a servi pour le dessin.


Quand avez-vous décidé d'en faire votre métier ?
    J'ai gardé un dessin que j'ai dû faire au tout début de la primaire, et qui devait répondre à l'épineuse question : « qu'est ce que vous voulez faire plus tard ? » La réponse était claire : je veux écrire des histoires, je veux les illustrer, et je veux les raconter (on avait eu la visite d'une conteuse qui m'avait beaucoup impressionnée).
Alors, je pense que ça fait un petit moment que je voulais en faire mon métier. Ou plutôt, je ne me suis jamais vue faire un autre métier (même si finalement, j'en ai fait un autre avec la mise en couleur de bandes dessinées).


Le jour du vélo rouge de Louise Mey et ThornVous avez réalisé les illustrations de l'album Le jour du vélo rouge, comment cette aventure a-t-elle débuté ?  
    Je connaissais Louise par les réseaux sociaux, et j'aimais bien son esprit. Nous avons commencé à interagir, jusqu'au jour où elle s'est retrouvée à chercher quelqu'un pour faire (rapidement) les illustrations du Jour du Vélo Rouge.
Je me suis proposée, elle m'a envoyé le texte que j'ai lu tout de suite, et je me suis encore plus proposée. Les Éditions Lapin ont accepté, et ça a commencé comme ça !


Comment s'est passé votre duo autrice/illustratrice avec Louise Mey ?
    Très bien ! Comme j'ai vraiment beaucoup aimé son roman, j'étais toute contente de l'illustrer, donc ça aide. Louise m'a laissée une totale liberté sur l'interprétation des personnages, des décors et de l'action, même quand, (je m'en suis rendue compte a posteriori), je n'ai pas suivi le texte à 100%.
Je serais ravie de retravailler avec elle (clin d'œil - clin d'œil) !


Comment naissent vos personnages ? Utilisez-vous les caractéristiques physiques et/ou psychiques de votre entourage pour leur donner vie ou bien les inventez-vous de toutes pièces ?
    Mme Pinson a pris un peu les traits d'une personne de mon entourage, même si elle ne lui ressemble plus, au final. Pour le reste, j'ai surtout commencé par relire le roman pour chercher les caractéristiques physiques des personnages, puis j'ai passé un long moment à grapiller la documentation sur internet, à emmagasiner, à m'inspirer. Et à prendre un peu de mon vécu, entre le salon qui est fortement inspiré de celui des grands-parents de mon mari, la route vers le bourg qui vient du village de mes propres grands-parents, les dessins aimantés au frigo qui sont des copies de ceux de mon fils, ou la tasse Vache Qui Rit qui traine souvent à côté de mon ordinateur (elle rend tout le monde jaloux)...


Quels sont vos projets ?
    Je continue encore un peu la mise en couleur pour la bande dessinée, et parallèlement, depuis l'année dernière, je fais des illustrations pour Planète Mômes, une société qui réalise des spectactes audiovisuels pour les élèves de cycle 1 et 2.
À côté de ça, j'ai un projet de livre jeunesse avec un auteur du nom d'Antoine Kirsch qui a la gentillesse de ne pas trop m'en vouloir pour le temps monstrueux que je mets à lui envoyer les premières pages.
Et encore à côté de ça, il faudrait que je développe plus de projets personnels.

Merci beaucoup, Thorn, nous vous laissons le mot de la fin.
    Autrice, parce que c'est un très joli mot.


 Du même auteur : Biographie, chronique, interview


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