Dans les brumes du mal
Résumé éditeur :
La mère de Tom est morte, et Tom a disparu. Tom, mais aussi John, Michael et Lily. À chaque fois, une mère est assassinée et son enfant enlevé, comme évanoui dans les brumes inquiétantes qui submergent si souvent la Caroline du Sud. Lorsque Dalhia Rhymes, criminologue au FBI spécialisée dans les crimes rituels et tante de Tom, apprend cette disparition, elle refait surface, prête à tout pour le retrouver. Elle qui avait pourtant rompu tout lien avec sa famille revient sur les traces de son enfance ravagée pour affronter le mal...
Un tueur de parents et kidnappeur d’enfants rôde dans la région. Tom est déjà le 3ème enfant concerné. La police est sur les dents et l’arrivée de Dahlhia, membre du FBI et tante de Tom ne va pas arranger leurs affaires. Dalhia a l’avantage de bien connaître le coin car c’est là qu’elle a grandi, enfin, c’est beaucoup dire, c’est surtout là qu’elle a « survécu » à son enfance… Ce retour va faire remonter de nombreux souvenirs à la surface et le lecteur va les découvrir petit à petit, totalement sidéré par ce qu’il va apprendre.
Pour information, Dahlia Rhymes était déjà présente dans le précédent roman de René Manzor, Celui dont le nom n’est plus. Si, comme moi, vous ne l’avez pas encore lu, ce n’est pas grave, car Dans les brumes du mal se lit comme un one-shot. Vous allez, certes, apprendre certains détails de sa précédente enquête, mais ces derniers vous donneront surtout envie de rattraper votre retard.
Pour en revenir à Dans les brumes du mal, un des éléments qui nous frappe, c’est l’ambiance, une atmosphère sombre, poisseuse tant par le décor et les phénomènes météorologiques que par certains évènements qui y sont décrits. Certaines scènes sont assez dures surtout celles qui concernent les enfants ; mais l’aveuglement de certains adultes est particulièrement difficile à encaisser également. Rajoutez à tout cela une touche de vaudou et vous aurez une idée de ce qui vous attend en ouvrant ce livre.
Les personnages sont tous blessés, Dahlia bien entendu, mais aussi Nathan, le policier avec qui elle collabore et qui est son ami d’enfance. Leur vécu nous les rend vraiment très attachants. Nathan a pourtant beaucoup évolué et le fait d’être le père d’une fillette de 11 ans n’y est pas étranger. Les passages les concernant sont d’ailleurs les bienvenus car ils permettent d’alléger pendant quelques pages l’atmosphère étouffante du roman.
René Manzor a l’art et la manière de nous tenir en haleine tout du long, c’est puissant, d’autant plus que les rebondissements et les fausses pistes ne manquent pas. Et quand la fin arrive, on reste abasourdi par le scénario qu’il nous a concocté.
Un auteur que je continuerai à lire sans aucun doute possible !
Dans les brumes du mal - Parution octobre 2016, Editions Calmann-Lévy
Parution octobre 2017 - Editions Pocket
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