Olivier Gay




Olivier Gay



Bonjour Olivier Gay, que s’est-il passé dans votre vie professionnelle depuis notre dernière interview (juin 2014) ?
    Bonjour Plume Libre, houlà, plein de choses ;)

Je suis toujours écrivain à plein temps, j’ai déménagé dans le sud, et je me suis diversifié en écrivant de nombreux romans Young Adult (la série Le Noir est ma Couleur est désormais terminée avec 5 tomes, et un stand-alone intitulé « Faux Frère, Vrai Secret » est sorti chez Castelmore) et Fantasy (Les Epées de Glace, la Main de l’Empereur). En parallèle, je continue à adapter des romans pour enfants comme les Skylanders ou Slugterra, et je collabore également sur certains articles du magazine Cosmo.

 

Olivier Gay - La main de l'empereurVotre roman La Main de l’Empereur est paru en novembre 2016 aux éditions Bragelonne, pouvez-vous nous le présenter ?
    Un grand pouvoir implique de grandes responsabilités… ah non, c’est déjà pris. En tout cas, ça ne suffit pas d’être une légende : lorsqu’on est jeune et naïf, tout le monde peut vous manipuler.

Ceux qui ont déjà lu les Epées de glace retrouveront avec (j’espère) plaisir le personnage de Rekk, et découvriront comment il a été forgé petit à petit en cette personne impitoyable sur laquelle les récits abondent.

Ceux qui n’ont pas lu les Épées de glace découvriront l’homme à ses débuts, ce qui, je l’espère, leur donnera envie de savoir ce qui lui arrive ensuite ^^

 

Dans ce roman, Rekk revient, comment se sont passées vos retrouvailles ?
    C’est un personnage que j’adore, j’ai vraiment pris beaucoup de plaisir à le retrouver… surtout lorsqu’il est encore pur et innocent. On peut dire qu’il s’en prend quand même plein la gueule durant ce roman. Et parallèlement, j’ai beaucoup aimé réintroduire certains autres personnages comme Mandonius, Bishia, Gundron… et surtout Dareen !

 

Lors de l’écriture de votre série Les épées de Glace, aviez-vous déjà en tête les événements qui ont marqué sa jeunesse ? 
    Certains oui, d’autres non. Ça a d’ailleurs été frustrant par moments, quand je me suis rendu compte que je m’étais mis un boulet au pied avec telle ou telle phrase, que je pensais sans importance à l’époque, mais qui au final devait être prise en compte dans son passé si je voulais être cohérent !

 

La couverture de la Main de l'Empereur est sublime. Comment est née la collaboration avec l'illustratrice ? 
    J’adore le travail de Magali Villeneuve depuis que j’ai vu ses couvs pour la série MONSTRE chez Rageot. Depuis, je me suis renseigné, j’ai suivi son travail, et quand Bragelonne m’a donné carte blanche pour l’illustratrice (merci Brage !), je l’ai tout de suite demandée. Elle a fait un travail remarquable sur les Épées de Glace et donc j’ai pu l’avoir aussi sur la Main de l’Empereur. Dans les deux cas, on me montrait les rough en me demandant ce que j’en pensais mais je n’ai quasiment rien fait changer (la forme d’une épée, je crois, et c’est tout) tellement j’étais sous le charme.

Oui, j’en fais beaucoup, mais j’adore vraiment ces couvs ^^

 

Que ce soit dans vos romans policiers ou en fantasy, vos personnages principaux sont quelque peu borderline, d'où vient cette fascination pour les mauvais garçons ?
    Je n’aime pas trop les personnages lisses, c’est toujours plus intéressant de se placer en rébellion, ça donne des histoires plus animées. Et surtout, j’apprécie beaucoup la thématique de la rédemption, à savoir la personne qui a énormément de défauts mais qui est sauvée par certaines qualités. Alexandre du Noir est ma Couleur peut être une brute, mais il donnerait sa vie pour ses amis (ou pour Manon). Fitz n’est pas très fiable et peut se montrer lâche, mais lui aussi n’abandonnera pas ses amis, et son autodérision le sauve. Rekk a des côtés monstrueux, mais c’est étrangement rassurant de l’avoir dans son camp.

 

Pendant l'écriture, envisagez-vous une éventuelle adaptation ciné ou télé ?
    C’est mon rêve, mais c’est forcément rare et difficile à obtenir. Je n’écris pas spécialement pour une adaptation particulière, mais on m’a souvent dit que j’avais une écriture cinématographique dans le sens où elle est basée sur l’action et sur des plans courts. Après, il y a aussi pas mal d’introspection (dans le Noir est ma Couleur, la plupart des traits d’humour sont intériorisés, par exemple), donc je ne sais pas ce que ça rendrait.

Mais mon rêve, ce serait Fitz en film et Le Noir en série, clairement.

 

Thriller, YA, fantasy, novélisation, vous êtes sur tous les fronts, où trouvez-vous votre inspiration ?
    Je ne me suis jamais trop posé la question, j’ai toujours des dizaines de projets dans les placards. Le vrai problème n’est pas de trouver l’inspiration mais de se motiver pour écrire et d’avoir le temps de tout faire. Les jours sont trop courts, les mois sont trop courts, les années sont trop courtes ^^

 

Quels sont vos projets ?
    En mai sortira le deuxième et dernier tome de la Main de l’Empereur. En octobre le premier tome d’une nouvelle trilogie chez Castelmore, et peut-être un nouveau roman de fantasy également. Et en 2017 devrait sortir chez Rageot une série pour les plus jeunes, du même genre que les Slugterra ou Skylanders que je fais pour Hachette. Et puis quelques projets secrets, aussi ^^

 

Et nous ne pouvions terminer cette interview sans prendre des nouvelles de Fitz, qu’en est-il de ce personnage haut en couleur ? À quand son retour ?
    Il est en stand-by pour l’instant pour des raisons que je ne peux révéler (haha, suspense, mystère) mais peut-être reprendra-t-il du service plus vite que prévu ^^

 

Merci beaucoup Olivier, nous vous laissons le mot de la fin.
    Bah merci pour cette interview, merci pour vos chroniques enthousiastes, et j’espère vraiment que mes prochains romans vous plairont autant. Parce qu’on a tous un petit cœur qui vibre au rythme des critiques, sisi, on ne dirait pas comme ça, mais un auteur, c’est sensible^^

 

  Du même auteur Biographie, chronique, interview

 

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