Thilliez Franck

Rêver - Franck Thilliez




Rêver









Rêver - Franck Thilliez

Résumé Éditeur :
Si ce n'étaient ses cicatrices et les photos étranges qui tapissent les murs de son bureau, on pourrait dire d'Abigaël qu'elle est une femme comme les autres. Si ce n'étaient ces moments où elle chute au pays des rêves, on pourrait jurer qu'Abigaël dit vrai. Abigaël a beau être cette psychologue qu'on s'arrache sur les affaires criminelles difficiles, sa maladie survient toujours comme une invitée non désirée. Une narcolepsie sévère qui la coupe du monde plusieurs fois par jour et l'emmène dans une dimension où le rêve empiète sur la réalité. Pour les distinguer l'un de l'autre, elle n'a pas trouvé mieux que la douleur. Comment Abigaël est-elle sortie indemne de l'accident qui lui a ravi son père et sa fille ? Par quel miracle a-t-on pu la retrouver à côté de la voiture, véritable confetti de tôle, le visage à peine touché par quelques bris de verre ? Quel secret cachait son père qui tenait tant, ce matin de décembre, à s'exiler pour deux jours en famille ? Elle qui suait sang et eau sur une affaire de disparitions depuis quelques mois va devoir mener l'enquête la plus cruciale de sa vie. Dans cette enquête, il y a une proie et un prédateur : elle-même.

Une fois de plus, Franck Thilliez nous emmène vers des contrées totalement inconnues. Fasciné par le cerveau et tous ses secrets, c’est dans le monde des rêves que nous allons faire un tour.

Abigaël est une psychologue émérite qui collabore souvent avec la police sur des affaires sensibles. La dernière en date est celle de la disparition de 3 enfants qui se sont volatilisés. De plus, le kidnappeur semble vouloir jouer avec les nerfs des enquêteurs et ceux d’Abigaël en particulier. Sa maladie, la narcolepsie, lui donne du fil à retordre et bientôt rêve et réalité se confondent.

Tout le long du roman, le lecteur s’interroge sur la santé mentale d’Abigaël : est-elle psychologiquement dérangée ou bien est-elle la victime d’un complot ?

L’auteur joue avec nos nerfs : il y a vraiment de quoi perdre son latin. La façon dont est construit le livre joue encore plus l’effet de confusion. La tension monte à chaque chapitre et le lecteur se pose énormément de questions.

J’ai beaucoup aimé le personnage d’Abi : son quotidien avec sa maladie. Je n’ose imaginer ce que vivent les personnes narcoleptiques. Le monde des rêves et du cerveau pendant le sommeil est encore loin d’être complètement exploré et Franck Thilliez nous en a montré une infime partie.

Avec ce roman, vous aurez sans doute des difficultés à vous endormir mais avec Franck Thilliez en guise de Morphée, les rêves se transforment vite en cauchemar et le lecteur en redemande à chaque fois.

Rêver, parution mai 2016. Éditions Fleuve noir
Parution mai 2017, éditions Pocket


 Du même auteur : Biographie, chronique, interview
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