Maman a tort
Résumé éditeur :
Mardi 2 novembre 2015. Lorsque Vasile, psychologue scolaire, se rend au commissariat du Havre pour rencontrer la commandante Marianne Augresse, il sait qu'il doit se montrer convaincant. Très convaincant. Si cette fichue affaire du spectaculaire casse de Deauville, avec ses principaux suspects en cavale et son butin introuvable, ne traînait pas autant, Marianne ne l'aurait peut-être pas écouté. Car ce qu'il raconte est invraisemblable : Malone, trois ans et demi, affirme que sa mère n'est pas sa vraie mère. Sa mémoire, comme celle de tout enfant, est fragile, elle ne tient qu'à un fil, qu'à des bouts de souvenirs, qu'aux conversations qu'il entretient avec Gouti, sa peluche... Vasile le croit pourtant. Et pressent le danger. Jeudi 4 novembre 2015, tout bascule. Le compte à rebours a commencé. Qui est Malone ?
Depuis quelques années maintenant, Michel Bussi est devenu une valeur sûre avec ses romans. Maman a tort ne fait pas exception à la règle.
Encore une fois, il nous emmène dans une histoire dont lui seul a le secret et qui va apporter son lot de rebondissements inattendus. Je dois d’ailleurs avouer que, dans mon cas, cela marche à chaque fois, je ne vois absolument rien venir.
Dans Maman a tort, nous allons suivre la commandante Marianne Augresse aux prises avec deux affaires totalement différentes.
D’un côté, un braquage qui a eu lieu il y a quelque temps et dont les principaux suspects sont morts ou en cavale. Une affaire qu’elle a hâte de pouvoir boucler une fois pour toutes.
De l’autre, une histoire totalement invraisemblable. Un psychologue scolaire vient lui faire part de l’histoire du petit Malone qui prétend que sa maman n’est pas sa vraie maman. Mais comment faire la part du vrai quand on a affaire à un petit garçon de 3 ans et demi…
Le petit Malone est attendrissant, son imagination semble sans limite. Et si ? Et si, malgré ses histoires abracadabrantes, il y avait une part de réalité… Comment savoir avec un enfant aussi jeune ?
J’ai tout de même trouvé certains passages le concernant en début du roman un peu lourds ce qui m’a gêné pour rentrer rapidement dans le roman mais cela s’estompe assez vite.
L’auteur nous livre beaucoup d’informations sur la formation de la mémoire chez les enfants et cela s’avère des plus intéressants.
J’ai également beaucoup apprécié le personnage de Marianne. C’est un vrai bonheur que de la suivre tant dans sa vie professionnelle que privée. Son équipe est également très présente et on la découvre avec plaisir.
La ville du Havre et ses environs sert de décor au roman et, comme toujours, dans ces cas-là, les lecteurs qui connaissent bien la région y trouveront un intérêt supplémentaire.
Comme je l’ai dit au début de cette chronique, Michel Bussi nous réserve plusieurs surprises de taille qui nous laissent KO et accélèrent le rythme pour un final en beauté.
Maman a tort - parution mai 2015 – Éditions Presses de la cité
Parution mai 2016, éditions Pocket
Du même auteur : Biographie, chronique, interview
