Ellory R.J.

Les assassins - R.J. Ellory




Les assassins

 






Les assassins - R.J. ElloryRésumé Editeur
Sur dix-huit mille assassinats par an aux États-Unis, seulement deux cents sont le fait de tueurs en série. Aussi les forces de police ne privilégient-elles que rarement la piste du serial killer. Lorsque quatre homicides sont commis en quinze jours à New York, selon des modes opératoires complètement différents, personne ne songe à faire un lien entre eux. Personne, sauf John Costello. Documentaliste au City Herald, et véritable encyclopédie vivante des serial killers, celui-ci découvre en effet que les quatre meurtres ont été commis à la date anniversaire d’un meurtre ancien, œuvre à chaque fois d’un tueur en série célèbre, selon des procédures rigoureusement identiques jusque dans les moindres détails. Y aurait-il dans la ville un serial killer qui s’inspire de ses prédécesseurs et leur rend ainsi un funèbre hommage ? En compagnie de Karen Langley, une journaliste du City Herald, et de Ray Irving, détective du NYPD, John va se livrer à la traque de cet assassin très particulier, à l’intelligence aussi fulgurante que morbide et à la virtuosité impressionnante.

Cela faisait un petit moment que je n’avais pas lu un livre de R.J. Ellory mais j’ai renoué avec lui de la plus belle des façons car Les assassins est un coup de cœur.

Contrairement à ce qui est dit dans le résumé ci-dessus, c’est plus le policier Ray Irving qui va mener cette enquête aidé en cela par John Costello (et non le contraire).
Ray est un flic que l’on a l’habitude de croiser dans les romans policiers, usé par ses nombreuses enquêtes et avec une vie privée inexistante. Mais il a tout de même ce petit supplément d’âme qui nous fait dire qu’il n’en faudrait pas beaucoup pour qu’il reprenne un peu d’espoir. Ce n’est, certes, pas grâce aux meurtres auxquels il va être confronté qu’il va y arriver.

John Costello est un personnage important du roman et surtout particulièrement marquant. C’est avec lui que R.J Ellory débute son récit dans un prologue d’une cinquantaine de pages que vous allez lire d’une traite et presque en apnée, c’est dire si le livre commence sur les chapeaux de roues. John Costello sera ensuite présent pendant tout le roman et va s’avérer des plus touchants.

Le tueur en série mis en scène dans Les assassins est particulièrement retors car il reproduit le meurtre d’un tueur en série différent à chaque crime. Les modes opératoires étant totalement différents d’un assassinat à l’autre, le lien entre eux ne se fera que grâce à John Costello. R.J. Ellory fait revivre à travers ce meurtrier de fiction des tueurs en série tristement célèbres et il est toujours hallucinant de voir la fascination qu’ils peuvent exercer sur certaines personnes.

Les assassins est un beau pavé de 568 pages que je n’ai pas vu défiler. Le style est fluide, l’intrigue puissante et recherchée. Les dialogues amènent parfois un peu d’humour ce qui permet d’alléger l’atmosphère et on prend beaucoup de plaisir à suivre les relations entre les personnages. Le rythme et le suspens sont parfaits ce qui fait que le tout s’avère passionnant.
Une belle réussite !!!

Les assassins - Parution août 2015 - Editions Sonatine
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