Avis de lecteurs - Gilles Legardinier

Gilles Legardinier - Ça peut pas rater





Octobre 2014

 



Gilles Legardinier


Après avoir lu le nouveau roman de Gilles Legardinier Ça peut pas rater, Yvan, Guillaume et Bruno, ont très gentiment répondu à cette question : 

Racontez votre première rencontre avec les romans de Gilles Legardinier...


La réponse d'Yvan 

Je dois vous faire un aveu : j'aime les chats. Un jour où j'avais particulièrement froid aux oreilles, j'ai croisé le regard de ce chat et de son bonnet péruvien. J'ai immédiatement été jaloux. « Si ce chat peut le porter avec tant de classe, pourquoi pas moi ? »
Depuis, j'ai changé de philosophie (je ne suis plus jamais jaloux et j'ai constaté cruellement que le bonnet péruvien ne me va pas au teint).
En dehors de ces considérations bassement esthétiques, j'avais, à l'époque, besoin d'une respiration et de me sortir de mes sempiternelles lectures noires. Après avoir testé d'autres romans qui « font du bien » et qui ne m'ont rien fait du tout à part me faire bailler, je me suis lancé dans Demain j'arrête !. Et bien qu'on soit bien clair, jamais plus je n'arrêterai de lire Gilles Legardinier.
J'ai eu l'immense privilège de rencontrer l'auteur plusieurs fois dans la vraie vie. La première fois, ce fut à Saint-Maur en 2013 où il me raconta qu'une lectrice lui avait écrit, affirmant qu'elle le pensait transsexuel (seule justification, à ses yeux, d'une telle empathie pour les femmes).
Ce jour-là, je me suis dit que l'homme semblait avoir autant d'humour et de valeurs que ses livres. J'ai pu le constater à plusieurs reprises depuis, autour d'un baba au rhum géant, dans Strasbourg avec ses décorations de Noël (éteintes parce que nous étions la veille du premier jour de leur illumination...), ou encore assis inébranlablement durant tout un salon (sans manger, ni boire, ni pause pipi) parce « qu'on ne disparaît pas tant qu'il y a du monde qui vient te voir ».
Donc oui, on ne croise pas simplement Gilles Legardinier, on le rencontre.

Blog Emotions

 


La réponse de Bruno

Ma première rencontre avec un roman de Gilles LEGARDINIER est récente puisque c'est en septembre dernier que j'ai pris connaissance de son écriture. Auparavant, je voyais à maintes occasions dans les débuts de gondoles des librairies ses rectos de couvertures à petits chats qui ne me tentaient pas plus que ça ! Ceci dit ayant pour compagne une fondue des animaux et de la SPA, il est difficile de ne pas avoir ces énergumènes à la maison ! Bon ! Revenons à la littérature ! Dans un climat morose où les informations télévisuelles ne le sont guère moins, je conseillerai à quiconque de lire un Legardinier (notamment ce dernier que je connais bien désormais) pour se changer d'une éventuelle monotonie du quotidien. Je ne dirais pas que son écriture est brillante mais qu'elle est pétillante, instinctive et souvent ironique. Legardinier a le don d'inclure des sujets graves de la vie dans ses romans tout en ironisant à sa manière. Ce n'est pas une esquive, c'est sa façon, ma foi réussie, de peindre les portraits d'hommes et de femmes qui ne sont pas toujours parfaits. En conclusion, ma première rencontre avec Legardinier n'a pas été mauvaise, même si j'ai plutôt pour habitude d'aimer les auteurs et les histoires un peu plus underground... (David Vann, Bret Easton Ellis, Olivier Bordaçarre, Frédéric H. Fajardie, Antonin Varenne etc..).


 

La réponse de Guillaume 

Un chat avec un bonnet péruvien ? Il n’en fallait pas plus pour éveiller ma curiosité. Mon premier roman de Gilles Legardinier a donc été « Demain J’Arrête » et j’ai immédiatement été captivé par l’histoire de Julie et par la capacité de l’auteur à se mettre dans la tête d’une femme avec une telle crédibilité.

Depuis je suis avec plaisir les nouvelles parutions de l’auteur. Toujours de beaux moments de détente et une vision sur le monde qui nous entoure intéressante. Mention spéciale pour le petit dernier « Ça peut pas rater »

Chaque rencontre avec l’auteur est un moment convivial et chaleureux.


 

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