Legardinier Gilles

Ça peut pas rater ! - Gilles Legardinier




Ça peut pas rater !






Ça peut pas rater ! - Gilles Legardinier Résumé éditeur :

« - J’en ai ras le bol des mecs. Vous me gonflez ! J’en ai plus qu’assez de vos sales coups ! C’est votre tour de souffrir !

Ma voix résonne dans tout le quartier. Et là, trempée, titubante, épuisée, je prends une décision sur laquelle je jure de ne jamais revenir : je ne vais plus rien leur passer. On remet les compteurs à zéro. On renverse la vapeur. Je vais faire payer ce fumier de Hugues. Chaque joueur doit vous donner mille baffes. Je vais me venger de tout. Puisque aucun bonheur ne descendra d’un ciel illusoire, je suis prête à aller chercher le peu qui me revient jusqu’au fond des enfers.

La gentille Marie est morte, noyée de chagrin. À présent, c’est la méchante Marie qui est aux commandes. À partir de maintenant, je renvoie les ascenseurs et je rends la monnaie de toutes les pièces. Les chiens de ma chienne sont nés et il y en aura pour tout le monde. La vengeance est un plat qui se mange froid et je suis surgelée. La rage m’étouffe, la haine me consume. »

Marie pensait avoir trouvé l’homme de sa vie, jusqu’à ce que son couple implose de façon brutale et scandaleuse. Anéantie, elle décide ne plus faire confiance aux mâles et surtout, ne plus rien leur passer. Ni dans sa vie privée, ni au travail.

Marie ne croit plus à l’amour, ce mirage source de tous les malheurs des femmes. Mais voilà, Marie a du cœur, une famille, des amies aussi tordues qu’elle et une soif de vivre qui n’a pas fini de la précipiter dans des plans impossibles.

 

L'avis de Stéphane

Cher Gilles,

Je me permets de vous écrire cette lettre pour vous dire combien je vous "globiche".
Ces quelques lignes en guise de simple aveu avant que nous ne tombions dans les bras l'un de l'autre lors d'une prochaine séance de dédicaces ou alors, plus naturellement, ce courrier se noiera-t-il parmi les nombreuses autres lettres de vos fidèles lecteurs?

Bref...
J'ai été fortement invité à lire votre dernier opus, Ça peut pas rater, par les filles d'un site dont je tairai le nom qui commence par Plume et fini par Libre.
Elles ont demandé à quelques hommes de vous lire !
C'est donc avec fierté que j'ai accepté de représenter mon espèce Mâle ! Mais aussi, un peu, tout petit peu, sous la menace de graves sévices en cas de réponse négative...
Quelle drôle d'idée a bien pu traverser leurs esprits ?!
Sont-elles amoureuses ?
Ne portent-elles pas de culottes ?
J'ose espérer qu'une de ces affirmations est fausse ?!
Mais pensent-elles vraiment que NOUS, les hommes, ne sommes pas assez fins d'esprit pour apprécier vos écrits et votre humour?

Je fais donc le garçon bien élevé et je me lance dans la lecture de cette quatrième aventure.
C'est un réel plaisir de vous retrouver, oui, de vous retrouver !
Et oui, même un homme peut être admiratif de votre prose pleine de finesse, d'humour et de vie. Vous donnez une notion d'âme supplémentaire à des petits détails du quotidien qui nous permettent de jeter un regard sur le nôtre en nous disant qu'il faut y apporter un peu plus d'humanité et de légèreté.
Puis quel bonheur de s'immiscer aussi près dans les pensées d'une femme, de connaître ses doutes, ses envies, ses réactions qui nous paraissent pour NOUS, les hommes, parfois si surprenantes.

Vous êtes tel Indiana Jones qui explorerait pour nous des terres inconnues. C'est parfois même un manuel de décryptage des relations hommes-femmes que vous nous offrez.
Pour cela, donc MERCI !!!
J'ai alors rempli de notes mon calepin afin d' éviter certaines erreurs pour le futur.

Il y a également une touche sociale dans ce roman. Vous mettez en lumière les "familles" auxquelles nous appartenons sans plus nous en rendre vraiment compte. Ces voisins, ces collègues de travail...qui, pourtant, sont là chaque jour et font aussi ce que nous sommes.
C'est donc avec énormément de plaisir que je referme votre nouveau roman.

Vous faites partie, cher Gilles, de ma "famille" littéraire.
Vos romans sont de petites bulles qui éclatent en nous, en laissant un clin d'œil, un éclat de rire, une larme ou un sourire...

Alors pour tout ça, cher Gilles, je vous "globiche", comme très certainement, tous les lecteurs qui vous suivent.

Stéphane.

 

 

 


L'avis d' Yvan Emotions Emotions Blog littéraire et musical  

Je suis un homme. J'en détiens des preuves, fiche d'état civil, prélèvement ADN (non il n'est pas question de photos ici...). Je suis un homme disais-je donc, et j'aime pourtant les romans de Gilles Legardinier.
Loin de moi l'idée de vouloir me lancer dans un quelconque débat sur la théorie des genres, mais j’affirme haut et fort que les livres de l'auteur ne sont pas l'apanage de la gente féminine, malgré ce que certains aiment à penser.
C’est une vérité qui doit être rétablie, Gilles Legardinier (lui aussi un homme) est à la littérature, ce que le Laroxyl est à la médecine, à la grande différence d’être sans effets indésirables. Et ça fonctionne pour les deux sexes !
Dans la famille des Lolcats de l'ami Gilles, voici donc cette nouvelle version rouge qui s'intitule « Ça peut pas rater ».
Ce nouveau roman ne pouvait vraiment pas porter meilleur nom, tant le plaisir est une nouvelle fois présent. Non, aucun risque avec un roman de Legardinier : ça peut pas rater !
Une nouvelle fois, l'auteur nous propose un personnage féminin assez inoubliable. Tel un artisan, il a façonné ce personnage pour le rendre presque vivant, modelé ses contours avec finesse (je parle de sa personnalité !), sculpté sa psychologie avec justesse.
Et il ne s'est pas contenté de l’héroïne principale, les autres ne sont pas en reste (et il y a même des hommes dans le lot).
Car, à travers cette nouvelle histoire, Gilles Legardinier nous parle du couple. Le ton y est plus caustique et mordant cette fois-ci, il faut dire de le personnage principal a une dent contre les homme depuis sa récente et difficile rupture. Oui elle a la dent dure, ce qui (sous la plume de l'auteur) nous donne quelques beaux morceaux d’anthologie.
Même s'il est moins poignant que son précédent roman, ce récit est l'occasion de purs moments de burlesque et d'émotions. C'est bien la patte de cet écrivain : transmettre des émotions positives.
En profitant au passage pour égratigner le monde de l'entreprise (avec justesse), il nous apporte une belle dose d'amour des autres à travers sa « philosophie » du bon sens. Oui, hommes et femmes nous sommes différents, mais complémentaires. Non, être gentil n'est pas une tare. Oui, l’écoute de l'autre n'est pas une perte de temps. Non, le respect d’autrui et la fidélité ne sont pas des concepts purement utopiques.
Ça peut pas rater, moi je vous le dis : si vous vous lancez dans ce roman vous allez vous gondoler. Et c'est ça la magie de cet écrivain à part : se gondoler pour reprendre forme humaine.
On pouvait s’inquiéter, et se dire que la recette Legardinier commence à être éculée, à force. Et pourtant, il arrive une fois encore à nous injecter notre dose de bonheur en mots. Parce que cet homme est vrai, qu'il ne triche pas et que ça transpire à travers chacune de ses phrases.
Laissez donc tomber les pilules, passez à Legardinier, qui que vous soyez !

 

L'avis de Bruno:

Les dés sont jetés, Marie en a marre des mecs ! Avant entre Hugues et Marie cétait le top, tout feu tout flamme, l'enthousiasme et le Love Love en prime. Mais c'était avant l'entrée en piste de Tanya dans la vie d'Hugues. Marie est dépitée, sclérosée, anéantie au point de plonger....dans un canal. Bon ! je rassure le lectorat qu'on pourrait être en train de parcourir un "Nous Deux" ou devant un sulfureux épisode des "Feux de l'amour" tout en repassant son dernier polo 15. Ce n'est pas le cas ! Legardinier est plus subtil que cela. Alors "sa" Marie, après ce bain revigorant se promet de ne pas en rester là avec la gente masculine et décide de se reprendre en main et, par la même occasion tout en n'oubliant pas de se résoudre au célèbre adage : La vengenance est un plat qui se mange froid !

Le climat social et économique de notre époque n'aide guère Marie. Effectivement, employée dans une PME délocalisant et dégraissant à tour de bras, il ne faudra pas compter sur son binôme directionnel pour apaiser son esprit. Heureusement, une bonne âme lui prête un nouvel home spatieux telle une villa romaine pour palier à l'appartement commun devenu un repousse coeur. Un répulsif à l'efficacité probante. Toutefois, dans son nouveau logis, elle a un manque. Pas un manque de l'infidèle énergumène aux costumes lissés pour obtenir de juteux contrats commerciaux, mais plutôt d'une lettre oubliée lors du récent déménagement. Une lettre chère à ses yeux mais surtout à son coeur. Par quel stratagème pourra t-elle se rendre sur les lieux de son ancien appartement sans affronter l'insupportable : Hugues et (ou) sa grognasse ?

Comble du hasard c'est une autre lettre qui viendra bouleverser sa nouvelle vie. Une lettre qui viendra à elle tel un messie. Un message d'espoir, d'amour ? Impossible, Marie en a ras le bol des mecs ! Elle se recentre sur ses amies et collègues de travail qui sont tout aussi barges qu'elle. Résultat des courses : cela l'emmène dans des plans pas possible parfois sordides, souvent dantesques, toujours jubilatoires. Les lettres se multiplient, les attentes aussi...

Les interrogations de cette femme sur les hommes surviennent chez grand nombre d'autres d'entre elles. Peut être vous reconnaitrez vous dans une passade de votre existence du côté coeur mais aussi de celui d'une ambiance de travail dans un climat particulier.
En conclusion, ce livre que je trouve sympathique (rien de péjoratif, hein ! ) aborde de nombreux sujets - parfois graves - sans les galvauder mais en choisissant le ton de l'ironie plutôt que celui de l'exaspération. Legardinier écrit avec son coeur, çà transperce les feuilles de son ouvrage. Il connait parfaitement les mécaniques du coeur des femmes tout comme celui des hommes.

J'espère que vous globicherez ce roman-comédie autant que moi ! C'est quasiment certain qu'il ne sera pas auréolé du Fémina, mais une chose est sûre c'est qu'il rencontrera une nouvelle fois un succès certain en librairie auprès des femmes, mais pas seulement !

Bonne lecture.

Bruno

 

 

L'avis de Guillaume Tribulations d'une vie :


"Vous, les hommes, êtes tous les mêmes, machos mais cheap..." Lors de la rédaction de son nouveau roman Ca peut pas rater, Gilles Legardinier a du écouter en boucle le dernier album de Stromae pour en arriver à un tel sujet.

Pour cette nouvelle comédie, l'auteur nous fait suivre Marie, jeune femme fraîchement larguée, exaspérée par la gente masculine, tous modèles confondus. Trop c'est trop, l'heure de la vengeance à sonner, et ça ne va pas être beau à voir !! Tous aux abris, ça va saigner (bon j'exagère un poil peut être ^^).

Aspect qui ne cessera jamais de me surprendre avec Gilles Legardinier est sa capacité à se mettre dans la peau d'une femme de façon si réaliste. Ça ne serait pas plus crédible si le roman avait été écrit par une femme, n'est-ce pas mesdames ? De mon point de vue de lecteur, à aucun moment, un détail, une expression, une phrase ne m'a fait dire qu'on se doutait que c'était un homme qui écrivait. Surtout que pendant ces 413 pages, nous ne sommes pas épargnés !!! Je peux même aller jusqu'à dire que l'on prend cher. Heureusement que notre personnage central, Marie, se retrouve parfois dans des situations plus que cocasses (voire ridicules) pour équilibrer la balance (vengeance de l'auteur ?...). 

Au delà du comique auquel l'auteur nous habitue au fil des ses comédies, Ça peut pas rater nous amène tout de même à une réflexion personnelle très terre à terre. Malgré sa joie de vivre, Marie vit très mal sa rupture et en vient à tout remettre en question sur sa vie. Des questions simples, mais que nous nous sommes tous déjà posés au moins une fois, lui viennent à l'esprit : Qu'est ce que j'ai fait de ma vie ? Qu'est ce que je vais faire de ma vie ? Bref : une grosse remise en question qui déteint sur le lecteur. J'avoue que ses questions me venaient à l'esprit après ma lecture. Et ce n'est pas désagréable de faire le point de temps en temps. Finalement Ça peut pas rater est un roman qui fait du bien, on rigole beaucoup tout en prenant du recul sur la vie, sur les choses vraiment importantes sans avoir cet effet moralisateur souvent présent lorsque ce sujet est abordé. Je suis sorti de cette lecture dans un bon état d'esprit, et ça s'est vraiment chouette. 

Toujours d'un point de vue masculin, il est particulièrement intriguant de découvrir dans ce roman la vision des femmes sur les hommes (j'espère que ma phrase est claire). Les détails auxquels elles font attention, ce qu'il ne faut absolument pas dire sous peine d'exécution immédiate (j'exagère encore un peu. . . quoi que !!) ou le contraire. Sous-titrons ce roman, si vous me le permettez, "Ou comment comprendre les femmes (si tant est que se soit possible)". En plus d'une fiction, Gilles Legardinier nous propose une petite étude sociologique comportementale : il n'a pas de livre plus complet après le dictionnaire. 

Avec ce nouveau titre, Gilles Legardinier nous offre une nouvelle fois un vrai bon moment de détente. . . mais pas que. Je peux dire sans trop me tromper que les amateurs du sympathique auteur ne seront pas déçus par Ça peut pas rater. Il s'en dégage la fraîcheur habituelle de ses comédies ; le rire est au rendez-vous avec tout un tas d'autres sentiments. Un livre qui vous fait vous sentir bien, idéal avec l'hiver qui approche. Un coup de cœur pour moi à mettre entre toutes les mains en cette fin d'année 2014.

 

 

Ça peut pas rater !, parution octobre 2014. Éditions Fleuve noir
Parution mars 2016, éditions Pocket

 Du même auteur Biographie, chronique, interview

 

 

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