Manzor René

Celui dont le nom n'est plus - René Manzor




Celui dont le nom n'est plus

 

 


 

 

Celui dont le nom n'est plus - René Manzor
Résumé éditeur :
Londres, au petit matin. Sur une table de cuisine, gît un homme vidé de ses organes. L’assassin est une vieille dame à la vie exemplaire. Pourquoi cette femme a-t-elle sacrifié l’homme qu’elle a élevé comme un fils ? Elle est incarcérée. Pourtant, le lendemain, un autre homme est tué de façon similaire. Par la personne qui l’aimait le plus au monde. À chaque fois, les tueurs, qui ne se connaissent pas, laissent derrière eux la même épitaphe écrite dans le sang de leur victime : Puissent ces sacrifices apaiser l’âme de Celui dont le Nom n’est plus… Trois destins vont se lier autour de ces meurtres incompréhensibles : ceux de McKenna, vétéran de Scotland Yard, de Dahlia Rhymes, criminologue américaine et de Nils Blake, l’avocat de ces coupables qui ressemblent tant à des victimes. Trois destins, et trois vies détournées à jamais de leur cours.

J'avais beaucoup aimé le premier roman de l'auteur Les âmes rivales. Aussi, c'est avec beaucoup de plaisir que je me suis plongée dans Celui dont le nom n'est plus.

Trois choses font la force de ce roman :
Tout d'abord l'intrigue. Les meurtres sont commis par des personnes proches des victimes et aucune d'entre elles ne se souvient de ce qui s'est passé et pourquoi elle a fait ça. Elles sont inconsolables de la perte de l'être cher et, pour le coup, de bourreaux, elles passent au statut de victimes. Comment en sont-elles arrivées là ?

Ensuite les personnages. L'auteur a fait en sorte de nous les rendre tous aussi attachants les uns que les autres en leur créant une histoire de vie assez touchante (l'inspecteur veuf et père de quatre enfants ; la criminologue qui a grandi dans une secte ce qui lui a laissé quelques cicatrices psychologiques assez profondes ; et l'avocat qui a subi une greffe du coeur quelques mois en arrière et qui depuis profite de sa seconde chance).
Du coup, lorsque l'enquête prend une tournure inattendue pour chacun d'entre eux, le lecteur se trouve totalement plongé dans les embûches avec eux et ne peut s'empêcher d'avoir peur de ce qui leur arrive.

Et pour terminer le style de l'auteur. Outre son intrigue et ses personnages, René Manzor a une écriture très fluide qui nous permet de rentrer dans l'intrigue sans problème. Les chapitres ne sont pas très longs, ce qui fait que l'enquête avance assez vite. Mais surtout, l'auteur arrive à nous surprendre tout au long du récit jusqu'à nous réserver une claque finale dans les dernières pages.

Un polar qui traite de la manipulation mentale et d'un problème de santé publique (que je vous laisse découvrir afin de ne pas gâcher l'intrigue). Je ne me suis pas ennuyée une seule seconde pendant ma lecture.
Et René Manzor fait désormais partie pour moi des auteurs français à suivre.

Celui dont le nom n'est plus, parution mai 2014, éditions Kero
Parution, septembre 2015, éditions Pocket

 

 Du même auteur : Biographie, chronique, interview
 

 
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