Kane Bob, Finger Bill, Fox Gardner






Archives Batman (39 à 41)

 

 

 

Là, pièce de collection pour tous les fans de la culture comics. C'est pour cette raison que je l'ai acheté. Et je me dis que je me suis trompé. Non pas que ce soit inintéressant, mais cet ouvrage n'est pas à réserver aux spécialistes des comics. Bien au contraire, il est à mettre entre toutes les mains possibles. En effet, les histoires contées dans cet ouvrage sont modernes à un point que c'en est impressionnant lorsqu'on regarde leur année d'origine. On comprend tout au long de la lecture en quoi cette Bd était révolutionnaire. Et je vais vous l'expliquer.

L'éditeur, Semic, a compris qu'il pouvait surfer sur la vague créée par son voisin Panini avec ses intégrales des X-men et autres Spider-Man. Ils ont alors décidé de se concentrer sur Batman vu qu'il a le vent poupe ces dernières années. Quelle bonne idée ils ont eu!!! On assiste à la première apparition de Batman, à la recherche graphique du personnage. D'une aventure à l'autre, on peut apercevoir des changements infimes qui finissent par donner le personnage que l'on connaît. On assiste également à l'apparition de la Batmobile (dans le troisième épisode!...), aux batrangs (ces boomerangs en forme de chauve-souris) et batplane. On découvre Robin et la mort de ses parents. Les événements s'enchaînent, et on est de simples spectateurs qui vivent les mêmes sentiments que ceux qui découvraient ce comic en 1939.<

 

Batman n'est pas Superman, on s'en rend compte. Là où le Big blue répand la bonne parole et laisse ses ennemis en prison, le Dark Knight n'hésite pas à se débarrasser de ses adversaires une bonne fois pour toutes. En ce sens, cette BD est très moderne. Il en est de même pour les dessins. Batman est un personnage de l'ombre et les dessins s'en ressentent.

Finalement, je vous conseille vivement cet ouvrage qui remet de plus les pendules à l'heure au niveau des créateurs de la chauve-souris. Le seul crédité, et donc gagnant sa vie avec, est Bob Kane. Mais il n'a pas tout fait seul. Jean-Marc Lainé explique très bien cet état de fait dans la préface qui repositionne le tout dans le contexte de l'époque.




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