Guillaume Laurent

Black cocaïne - Laurent Guillaume




Black cocaïne








Black cocaïne - Laurent GuillaumeRésumé Éditeur :
«Au Mali, tout est possible et rien n’est certain», ainsi parle Solo, ce Franco-Malien recherché par la police française qui a laissé derrière lui un passé obscur pour recommencer une nouvelle vie sur le continent noir. Ancien des stups respecté de la profession, Solo est devenu à Bamako un détective privé populaire. Même si les souvenirs douloureux le hantent souvent, Solo les noie avec application dans l’alcool. Jusqu’au jour où une belle avocate française l’engage pour faire libérer sa sœur arrêtée à l’aéroport avec de la cocaïne. Un dossier en apparence simple pour Solo, mais cette banale histoire de mule va prendre une tournure inquiétante. Ses vieux démons réveillés, l’ex-flic se lance dans cette affaire dangereuse, entre tradition et corruption, avec la détermination de celui qui n'a rien à perdre.

Après Mako et Doux comme la mort, c’est avec plaisir que j’ai retrouvé la plume de Laurent Guillaume, nerveuse, sèche, sans fioriture.

Dans Black cocaïne, il nous emmène à Bamako et à travers ses mots, on ressent tout l’amour qu’il porte au Mali où il a vécu quatre ans. Le pays prend vie sous nos yeux et devient un élément important du récit tant par l’atmosphère que par la corruption qui y règne.

Solo, son personnage principal, est un ancien flic des stups, malien par son père, c’est tout naturellement qu’il s’est réfugié à Bamako pour fuir ses problèmes en France. L’occasion pour l’auteur d’aborder les problèmes que peuvent rencontrer les métis pris entre leurs deux patries et rarement acceptés à 100 % par l’une ou l’autre.
Mais Solo a fait son trou à Bamako et s’y sent chez lui. Un personnage abîmé, torturé et fort.

Malgré la noirceur et le désespoir qui se dégage du récit, les touches d’humanité sont toujours présentes et le contraste des deux est saisissant. C’est ce qui fait la force des romans de Laurent Guillaume, un mix de violence/noirceur et d’humanité qui ne peut que nous toucher.

Concernant l’intrigue à proprement parler, on est vite entrainé dans l’action pure et, bien que prenante, j’ai trouvé qu’elle manquait un peu de réelles surprises.

Laurent Guillaume confirme son talent pour créer des personnages attachants et une atmosphère qui nous prend aux tripes.

Black cocaïne, parution novembre 2013. Éditions Denoël - Collection Sueurs froides
Parution mars 2015, éditions Folio Policier

 Du même auteur : Biographie, chronique, interview


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