Lyndon Robert

La quête - Robert Lyndon




La quête





 



La quête - Robert Lyndon

Résumé Editeur : 1072 : à Manzikert, aux portes de l’Anatolie, les chrétiens viennent de subir une terrible défaite face aux musulmans. Déjà divisée depuis le grand schisme de 1054 entre catholiques et orthodoxes, la chrétienté est plus menacée que jamais. Dans ce contexte troublé, Vallon, un mercenaire franc, et Hero, un érudit venu d’Italie, gagnent le nord de l’Angleterre, porteurs d’une demande de rançon adressée à un seigneur normand, dont le fils a été fait prisonnier à Manzikert par les musulmans. Le prix à payer pour la liberté de celui-ci : quatre faucons blancs d’une espèce très rare, que Vallon et Hero devront aller chercher en Norvège. Pour les deux hommes, c’est le début d’un périple de quelques mois à travers des continents dévastés par la guerre et la misère, qui va d’abord les mener au Groenland, puis en Russie, enfin à Constantinople. Mais, derrière cette mission en apparence anodine, se cache un enjeu d’une tout autre importance, lié à l’Évangile perdu de saint Thomas, dont les secrets, s’ils venaient à être révélés, pourraient ébranler à jamais le monde chrétien

La quête est, avant tout, un formidable roman d’aventures.
En compagnie de Vallon et ses amis, nous allons vivre une expérience épique. Leurs pérégrinations sur leur bateau pourront nous faire penser, par moments, aux aventures maritimes d’Hornblower de CS Forester ou à celles de Jack Aubray de Patrick O’Brian.

Les personnages créés par Robert Lyndon nous deviennent rapidement familiers et on se surprend à vibrer pour eux tout au long de leur quête. Wayland est, sans conteste, le plus attachant mais les autres sont loin d’être en reste… Petit bémol, peut-être, pour les personnages féminins qui sont, à mon humble avis, sous-exploités.

L’auteur nous apprend un tas d’informations sur la fauconnerie (il est, lui-même, fauconnier) et a la manière de la rendre accessible et intéressante aux profanes que nous sommes.
Il faut dire que Robert Lyndon a un style des plus agréables, tout est fluide et devient simple sous sa plume, il y rajoute juste ce qu’il faut de rebondissements afin de nous faire adhérer totalement à son intrigue. Et malgré les 926 pages qui composent ce roman, on ne voit pas le temps passé.

Quant à l’évangile évoqué dans la 4ème de couverture, oubliez-le. Certes, l’auteur l’évoque en début du roman mais il est ensuite totalement occulté pour ne resurgir que dans les dernières pages (et honnêtement cela n’a pas été pour me déplaire…) mais il est clair que si vous vous attendiez à un énième roman ésotérique, vous risquez fort d’être déçus.

Un roman qui nous transporte à une autre époque et dans d’autres parties du monde et nous procure un fort sentiment d’évasion et d’aventures.
Pour un premier roman, c’est une réussite !
La quête, Parution septembre 2013, Éditions Sonatine
Parution août 2014, édition Pocket


 

 

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