Vessela / Penco Sechi

Lady Doll - Vessella & Penco Sechi




Lady Doll

 






Lady Doll - Vessella & Penco Sechi

Résumé Editeur
Cachant son visage difforme sous un voile, Gaja fascine la haute-société par son mystère. Ses soupirants s’enfuient, cependant, sitôt la vérité découverte. Une fois de plus, les seules à ne pas la repousser sont ses amies les poupées... Les poupées, et Sébastien, un jeune peintre sans le sou tombé sous le charme de son univers. Mais après toutes ces années de rejet, la confiance de Gaja est brisée. Laissera-t-elle une chance à son amour naissant ?

Gaja est une héroïne peu commune, avec ses grands yeux et son regard triste, elle sait capter notre attention et, nous, c’est presque sur la pointe des pieds que nous pénétrons dans son univers. Un endroit qu’elle s’est créé de toutes pièces pour faire face à la méchanceté et aux moqueries des autres. On découvre alors un monde qui, malgré des couleurs chatoyantes, donne un aspect lugubre et mélancolique à toute cette triste histoire. Une sorte de conte funeste qui nous prend aux tripes et nous bouleverse littéralement.
Difficile de rester insensible au destin de cette petite fille qui n’a que des poupées comme amies et pour qui la solitude est un juste retour des choses vu son physique «rebutant», mais Gaja possède une chose merveilleuse que seules certaines personnes peuvent voir, elle a un joyau à la place du cœur et un amour énorme à qui saura le découvrir. Alors quand Sébastien débarque sans crier garde, elle pense qu’enfin elle aussi a droit au bonheur, malgré la méfiance dont font preuve les gens sensibles et blessés, Gaja va tout doucement comprendre qu’il n’y a pas que des gens méchants autour d’elle.

L’histoire pourrait se terminer ainsi mais n’oubliez pas que nous ne sommes pas chez Disney, ici, la princesse n’a pas un visage parfait, elle n’a pas une famille aimante, bien au contraire. Lady Doll est une histoire que beaucoup d’entre nous auraient/ont pu vivre, l’histoire d’une différence qui, par la bêtise humaine, peut gâcher une vie.

A la base, je ne suis pas une grande amatrice de ce genre d’illustrations, des personnages aux faciès allongés, des yeux qui leur mangent la moitié du visage, cette ambiance sinistre rehaussée de couleurs vives et pourtant, ici, la magie a opéré, Gaja a pris vie et a su m'émouvoir pour me raconter son histoire aussi touchante que triste.

Lady Doll, tomes 1 et 2 - Parution juin 2010 et février 2013, Editions Soleil


 Daniele Vessella : Biographie, chronique, interview
 Béatrice Penco Sechi : Biographie, chronique, interview

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