Les filles d'Estoril
Résumé éditeur :
Leonor et Nana, célibataires trentenaires, sont deux cousines inséparables. Comme leurs mères, des jumelles aussi proches qu’opposées, les deux jeunes femmes ne voient pas la vie de la même façon : Nana, sans attaches, collectionne les jeunes amants, indifférente aux préjugés d’un Portugal encore très traditionnel. Leonor, l’amoureuse romantique, attend toujours le prince charmant. Mais de troublantes découvertes vont bousculer leurs certitudes : et si l’histoire familiale était à réécrire ? En démêlant ces mystères, trouveront-elles un nouvel équilibre ?
J’avoue avoir eu beaucoup de mal à rentrer dans ce roman. Dès les premières pages, on se retrouve immergé dans la vie des différentes protagonistes sans que l’auteure nous ait permis de les connaître un peu au préalable ce qui fait qu’à plusieurs reprises, je me suis sentie un peu perdue sans savoir qui était qui dans le récit.
Il faut dire qu’en plus, l’auteur a décidé de nous raconter cette histoire à travers différents narrateurs qui changent d’un chapitre à l’autre, procédé que j’affectionne particulièrement mais qui n’a pas réussi à me séduire ici (tout du moins pendant une bonne partie du roman).
Passé ces difficultés, les personnages s’avèrent pourtant intéressants et attachants. Elles retracent, à travers leur histoire personnelle, la position des femmes dans la société et la famille portugaise et l’évolution des mentalités au fil du temps. Les héroïnes du roman y sont confrontées de plein fouet. Des femmes fortes et libres ayant comme but principal celui de réussir leur vie en étant heureuses, tout simplement, même si la manière pour y arriver n’est pas forcément la même.
Un avis mitigé donc et c’est bien dommage car je trouve qu’il y avait vraiment matière à faire une très belle saga familiale, j’aurai aimé, notamment, que l’auteure exploite davantage l’histoire du Portugal à travers ses héroïnes. Il n’en reste pas moins que Margarida Rebelo Pinto nous offre de beaux portraits de femmes.
A noter la très jolie couverture du roman qui représente très bien, je trouve, les contradictions du Portugal entre traditions et modernité.
Les filles d'Estoril, parution mai 2012. Éditions JC Lattès
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