Kerr Philip






Une enquête philosophique

 

 

 


Une enquête philosophique - Philip KerrRésumé éditeur :
L’action d’Une enquête philosophique, écrite en 1992, est située en 2013. Demain, en quelque sorte. Le lecteur d’aujourd’hui va se délecter de l’intelligence, de l’humour carnassier et du sens du suspense de Philip Kerr. Il constatera aussi que le texte n’a pas pris une ride : l’auteur avait anticipé les dérives policières et sécuritaires, le racisme banalisé, les risques informatiques, et jusqu’à la grande sécheresse ! L’inspecteur principal « Jake » Jacowicz mène l’enquête. Une dure à cuire drôlement futée, dont la particularité est de détester les hommes. Son adversaire est à la hauteur : un serial killer qui figure sur une liste ultra secrète de criminels sexuels potentiels, tous affublés -sécurité oblige !- d’un nom de philosophe. Le méchant, baptisé Wittgenstein, ayant infiltré l’ordinateur central du ministère de l’intérieur, entreprend d’éliminer ses compères un à un. Le duel hautement philosophique et pervers qui se livre ici oscille entre le cynisme et une extrême drôlerie. Un régal.

Il y a déjà quelque temps que j’avais envie de découvrir Philip Kerr et c’est donc tout naturellement que j’ai sauté sur l’occasion avec « Une enquête philosophique ». Oui, mais voilà, je pense que je n’ai pas forcément commencé avec le bon roman, car honnêtement j’ai eu beaucoup de mal à rentrer dans cette histoire.
Pourtant le contexte est original, un programme gouvernemental secret recensant une liste de criminels sexuels potentiels dont l’un d’entre eux se rebelle et commence à éliminer ses semblables. L’auteur a, par ailleurs, réussi à bien se projeter dans l’avenir, car s’agissant d’un livre écrit en 1992, les diverses évolutions technologiques sont bien trouvées et finalement pas si éloignées que ça des nôtres. Le tueur, quant à lui, consigne dans des petits carnets ses pensées à tendance philosophique, et c'est là où le bât blesse car la philosophie est un domaine qui ne m’intéresse pas plus que ça et donc du coup ses écrits ne m’ont pas vraiment captivée. Je n’ai pas, non plus, ressenti d’empathie particulière envers le personnage de Jake ; hormis son sens de l’humour (la scène où elle envoie balader un mec qui la drague est assez excellente).
Au final, je suis vraiment passée à côté de ce roman malgré le style de l’auteur des plus agréables.
Mais une chose est sûre, je n’en resterai pas là avec Philip Kerr et je compte bien découvrir sa trilogie berlinoise prochainement.

Une enquête philosophique, parution juin 2011 – Éditions du Masque

 

 Du même auteur : Biographie, chronique, interview

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